samedi 16 février 2013

3d day Ethiopian Fallacha village/3e jour village Fallacha

Vendredi 8 Fevrier au matin, depart a l'aube pour l'aeroport, direction Gondar ou nous allons passer Shabbat. Des l'arrivee, nous prenons un bus pour le village Fallacha de Walata. Fallacha est un terme pejoratif qui signifie "sans terres" car un des rois d'Ethiopie s'empara arbitrairement de toutes les terres des Juifs Ethiopiens, qui purent continuer a cultiver mais plus posseder de terres.
 
 
Soi-disant "village Fallacha"/ So called "Fallacha Village"
 
 
Friday 8 February early departure by plane for Gondar where we would spend Shabbat. As soon as we arrived, we went by bus to Walata, a Fallachas Village. Fallacha is a pejorative name meaning "Without land" because one of the Ethiopian kings suddenly deprived the Jews of all their land possessions. They could continue cultivating land but had lost the right to own it.
 
A very poor village/Un village tres pauvre
 
Walaka est un village tres pauvre ou n'habite plus aucun Juif, Israel les ayant tous accueillis ou emmenes par avion depuis le Soudan dans les annees 1983-4. De nouveaux venus ont recupere les lieux et essayent de se faire un peu d'argent avec le tourisme Juif. Nous sommes accompagnes d'un rabbin Ethiopien residant en Israel mais qui revient occasionnellement dans son pays d'origine. Il nous explique comment vivait la communaute Juive de Walaka. Elle vivait en bonne entente avec les autres religions du village, tout en se melangeant tres peu. Il nous indique "la synagogue" lieu ou les Fallachas se reunissaient les vendredi soir et tout le samedi pour Shabbat et ils prenaient ensemble leurs repas de Shabbat dans la maison communautaire jouxtant "la synagogue".
 
 
Le groupe entre dans la "synagogue"/Our group enters the "synagogue"
 
 
Walaka is a very poor village where no more Jews live nowaday, as Israel welcomed those who walked from Ethiopia and had all the rest taken by plane from Sudan in 1983-4. Newcomers live now in the village and try to make some money out of Jewish tourism. We have with us an Ethiopian rabbi who now lives in Israel, but ocasionnally comes back to his former country. He explains us how the Jewish community of Walaka used to live. They got along quite well with the other religions in the village but hardly interfered with each others. He shows us the "synagogue" (see photo above) where Jews used to come every Friday evening and where they spent all Saturday together. They took their meals in the "community house" next to the synagogue.
 
 
 
Rabbin Haim Weiner, son fils Josh et le rabbin Ethiopien dans la "synagogue"Rabbin Haim Weiner, his son Josh and the Ethiopian Rabbi in the "synagogue".
 
 
In the synagogue-hut, there was no Torah scrolls, Fallachas used to read portions of the Bible from books written in Gueze, their sacred language only understood by the priests not by the people. 

 
 
 
 Dans la synagogue-case, il n'y avait pas de rouleaux de la Torah, les Falachas lisaient une portion de la Bible a partir de livres ecrits en Gueze, leur langue sacree, uniquement comprise par les pretres et non par le peuple.
 
 
Nous partimes ensuite traverser la riviere a sec en Fevrier, pour nous rendre au cimetiere Falacha. Les cimetieres Juifs sont toujours eloignes du village alors que les cimetieres Chretien d'Orient sont au pied de l'Eglise, 

 
 
 
Then we crossed the river, dry in February, to see the Falacha cimentary. Jewish cementaries are always remote from the village while Ethiopian Christians's cementaries are next to the church.
 
 
The cementary is no longer used as everyone is gone, but Falachas from Israel come back regularly to maintain it and clean their ancestors tumbs. They are the ones who recently painted them in blue .
 
 
 
 
Le cimetiere n'est plus utilise puisqu'il n'y a plus de Juifs au village, mais des Fallachas d'Israel, reviennent regulierement l'entretenir et nettoyer les tombes de leurs ancetres.  Ce sont eux qui les ont peintes recemment en bleu.
 
 
 
Beaucoup de Fallachas n'ont pas attendu les avions et sont partis a pieds.Panneau rappelant la memoire des 5000 Fallachas qui perirent au cours de leur dangereux voyage a pieds d'Ethiopie vers Israel/Many Fallachas did not wait for the planes, they started walking. This is a sign in memory of the 5000 Fallachas who died during their dangerous voyage walking from Ethiopia towards Israel.
 
Then back to the hotel to prepare ourselves for shabbat that we would spend at the Jewish Agency compound. They have brought all the Jews to Israel, but are now in the the middle of re-converting (at their demand) 1000 people who converted to Christianism several generations ago, and who claim they want to become Jewish again and make alya to Israel.
 
 
 
Puis, retour a l'hotel pour se preparer pour Shabbat que nous passerons dans les locaux de l'Agence Juive. Ils ont fini d'emmener tous les Juifs Ethiopiens en Israel mais s'occupent actuellement de re-convertir (a leur demande) 1000 Ethiopiens convertis au Christianisme d'Orient depuis plusieurs generations et qui affirment vouloir redevenir Juifs et partir en Israel.
 



 

 
 
 
 
 
 


 
 

1 commentaire:

  1. Je viens de découvrir ce petit "reportage" , très intéressant et surtout très émouvant ; c'est formidable comme les photos apportent un "plus" remarquable à votre récit ! Bravo et merci encore ! Je suis si heureuse de vivre avec vous , par procuration , de si belles expériences !
    Nina

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